Natura 2000 est certes un dispositif encadré, structuré en termes de gouvernance. Mais c’est surtout l’occasion, à travers le comité de pilotage, les groupes techniques, les journées pédagogiques, de réunir tous les acteurs d’un territoire, de les faire se parler, de comprendre et partager les enjeux des uns et des autres. Si les débuts ont été délicats, et si certaines réunions peuvent toujours être épiques, en Bretagne, la gouvernance des sites Natura 2000 est installée et produit ses effets au-delà des stricts enjeux habitats naturels et espèces d’intérêt communautaire. Cette table ronde a permis d’échanger sur « Natura 2000 comme espace de concertation », le rôle du chargé de mission pour faciliter les échanges, mais aussi du président de COPIL. Leur vision et celles d’acteurs associatifs et socio-économiques ont permis d’ouvrir le débat.
La concertation, l’échange, le compromis ne font pas tout. Car l’objectif est de résultats. Il faut donc agir, mettre en œuvre un document d’objectifs, pour assurer la conservation ou la restauration d’habitats naturels et d’espèces d’intérêt communautaire. C’est à ce moment que les projets se montent, que les partenariats se nouent, que les complémentarités apparaissent. L’animateur du site Natura 2000 n’est pas tout. Les autres acteurs du territoire doivent se mobiliser. Les invités de notre table ronde ont témoigné de leur expérience et de leur vision de « Natura 2000 comme espace de partenariat ».
Une table ronde préparée par Charlotte IZARD et Cyrille LEFEUVRE, accueillait pour ce sujet :
· Jean-Luc TOULLEC, président de l’association Bretagne Vivante – SEPNB,
· Michel BACLE, chef du Service Patrimoine Naturel de la DREAL Bretagne,
· Patrick LARIVIERE, ancien Président du comité de pilotage de la Baie du Mont-Saint-Michel,
· Sylvestre BOICHARD, chargé de mission Natura2000 sur la rivière de l’aulne (
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· Marie-Christine LE QUER, directrice de la Chambre d’agriculture du Morbihan, présidente du Syndicat Mixte de la Ria d’Étel.
